Mais oui, c’est vrai ça…pourquoi on nous répète si souvent qu’il faut manger moins de viande. C’est plein de protéines, on en mange depuis toujours et que vont devenir nos agriculteurs si son devient tous végétariens ?

STOP AUX CLICHÉS !

Manger moins ne veut pas dire plus du tout ! Mais regarder notre consommation les yeux dans les yeux, objectif : maîtriser et privilégier la qualité sur la quantité grâce aux économies réalisées.

POUR LA PLANÈTE

On évalue que l’élevage représente près de 15% des gaz à effet de serre dans le monde. Rien qu’en France, 70% des émissions d’ammoniaque seraient causée par l’élevage. Sans parler de la déforestation, les transports ou la consommation d’eau…1 kilo de bœuf, ce sont 13 500 litres d’eau utilisés.

POUR NOTRE SANTÉ

Manger modérément de la viande permet de faire baisser les risques de maladies cardiovasculaires, de diabète ou encore d’obésité. La viande rouge transformée est une cause certaine de cancer, probable quand elle n’est pas transformée, d’après l’Organisation Mondiale de la Santé.

POUR NOS AMIES LES BÊTES

En France, 99% des lapins, 95% des cochons, 90% des veaux et 82% des poulets de chair sont élevés de manière intensive. C’est-à-dire dans des conditions innommables.

ALORS, ON FAIT QUOI ?

On change nos habitudes, pas à pas, en intégrant qu’un bon repas copieux ne rime pas avec la présence de viande. On privilégie la qualité, les circuits-courts et donc la transparence. Vous pouvez commencer par un jour par semaine par exemple, c’est ce que propose l’initiative universitaire « lundi vert ». Chaque lundi, vous vous engagez à ne manger ni viande, ni poisson, et vous êtes suivis et motivés pour tenir et changer !

–> lundi-vert.fr

J’ai écrit le texte de ce “tuto” pour le magazine Ushuaïa le Mag (Ushuaïa TV), il a été diffusé pour la première fois le samedi 16 février 2019.