Dans cette tribune publiée par le Huffington Post, j’essaie de démontrer trois choses.
La première, c’est que la crise a révélé les failles de notre modèle de société et particulièrement notre modèle alimentaire. Face à l’infiniment petit, nous nous sommes finalement retrouvés particulièrement vulnérables. Puisque nous avions le temps, nous sommes revenus aux bases et manger en fait partie.
La deuxième, c’est que les citoyens ont réagi avec pragmatisme et bon sens en accélérant leur transition alimentaire (circuits courts, cuisine maison, potagers…). Se faire à manger et le faire savoir était même carrément devenu un sport national! Et ce n’est pas un détail, car lorsque nous cuisinons, c’est tout notre rapport à la nourriture qui change avec un mouvement d’émancipation vis-à-vis d’un modèle fondé non pas sur la transparence, mais sur le flou.
Enfin, 2022 et son élection est l’occasion de transformer l’essai citoyen en réalité pour le plus grand nombre. Mais, que va-t-il rester de cette séquence d’“autonomisation” alimentaire? Si les sondages laissent penser qu’une majorité de Français est bien décidée à faire sa transition dans l’assiette, il ne faut pas se leurrer. Sans une transformation en profondeur de notre modèle alimentaire à tous les niveaux (production, distribution, consommation), le défi reste difficile à relever.
Retrouvez l’intégralité de ma tribune ici !