Générer moins de déchets implique d’aborder la vie de tous les jours avec plus de simplicité. Une fois passé le cap des premiers changements, c’est une vie considérablement simplifiée qui se profile. Une vie allégée du superflu, tournée vers l’essentiel. Car il faut bien reconnaître que notre société accorde une place bien trop importante à la consommation. Sans nécessairement remettre en cause le système, on peut vouloir s’y sentir aussi libre que possible : moins consommer par réflexe ou pulsion, prendre conscience de toutes les réalités que recouvre la consommation, être plus résistant face aux injonctions de la publicité et du marketing… bref, se libérer.

Adopter un mode de vie « zéro déchet » est aussi l’occasion de revenir à certains fondamentaux. Mieux consommer d’abord, en tenant compte de la durabilité d’un bien, mais aussi en privilégiant des circuits d’approvisionnement plus adaptés pour s’alimenter. En (re)prenant le temps de réfléchir à ce dont on a besoin ou non, à ce que l’on souhaite manger ou non, un nouveau monde s’offre à nous, plus sain, plus simple, axé sur l’essentiel, sur le bon sens, en définitive.

S’AMUSER

Avez-vous déjà envisagé de fabriquer votre propre liquide vaisselle, votre lessive, du déboucheur pour canalisation, de la crème hydratante, un baume à lèvres ou encore du dentifrice ? Vous pensiez laisser cela aux plus écolos d’entre nous… Avec le mode de vie « zéro déchet », vous découvrirez que cela n’est pas si compliqué et que cela peut même être ludique.

Extrait de mon ouvrage “Changer d’ère, l’air de rien”, paru aux éditions Rue de l’Echiquier

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