La période que nous vivons porte sans doute en elle les prémices d’un basculement collectif, une accélération de la transition écologique. Lorsque Mathilde Golla, journaliste et autrice de “100 jours sans supermarché” (Flammarion) m’a proposé de soutenir l’initiative “Février sans supermarché” sur un périmètre informatif, je n’ai pas hésité une seconde. Connaissant bien le travail d’une des fondatrices de l’opération depuis la Suisse, Leïla Rölli, à la tête du média En Vert et Contre Tout, je savais que l’approche était avant tout pédagogique.

Car c’est bien de pédagogie donc il s’agit, profiter de cette accroche un peu “forte” pour interpeller et rappeler que nous avons toutes et tous entre nos mains une partie de la solution. Il ne s’agit pas tant de boycotter les supermarchés (d’autant que les spécialisés, les zéro déchet ou les coopératifs sont loin du modèle dominant) que d’affirmer que tant de solutions alternatives existent pour une consommation locale, éthique, durable, faite de lien social et de respect mutuel. Pour faire comprendre notre démarche, nous avons publié une Tribune dans le Huffington Post : “Pourquoi nous n’irons pas au supermarché en février cette année“.