Pour certains, il serait né au Japon, pour d’autres c’est Epicure qui a mis le concept sur pied . Ce qui devrait mettre tout le monde d’accord : Gandhi a soutenu ce concept qui est aussi appelé « la simplicité volontaire ».

L’idée refait surface en ce début de XXIème siècle : réduire sa consommation et ses conséquences sur le plan personnel, environnemental et social….ce qui pose une question qui fait boum : le bonheur c’est être ou avoir ?

POURQUOI ?

Pour retrouver une qualité de vie où tout ne se joue pas sur des besoins matériels mais sur notre vie sociale, familiale, ou encore notre rapport à la nature. Cela revient en résumé à se concentrer davantage sur notre bonheur que sur ce qu’on gagne chaque mois. Bien sûr, il y a un minimum vital, mais justement les minimalistes essaient de prouver que ce minimum est peut-être moins ambitieux que ce qu’on peut le penser…

Car, face à la croissance économique désignée comme un prérequis, le minimalisme suppose au contraire de réduire sa consommation de biens matériels afin de se recentrer sur soi, de réduire ses frustrations et son impact écologique.

COMMENT

Tout notre quotidien peut être concerné, du sol au plafond !

C’est souvent l’exemple de nos maisons qui est pris. Il est suggéré de s’attaquer à faire un grand ménage : ne garder que les meubles dont on a besoin, les objets auxquels on tient vraiment, les vêtements que l’on porte, les jeux auxquels on joue…bref ce qui sert vraiment…

Les tenants de ce mouvement vantent avec enthousiasme à quel point leur quotidien s’en retrouve simplifié mais aussi comment cela les libère d’une forme de pression matérielle..

Si pour certains le minimalisme est un retour en arrière, pour d’autres, c’est un art de vivre pour se retrouver libéré d’une société de surconsommation…et sur ce point, il y a certainement de quoi s’inspirer…à son rythme…

J’ai écrit le texte de ce “tuto” pour le magazine Ushuaïa le Mag (Ushuaïa TV), il a été diffusé pour la première fois le samedi 02 mars 2019.