Mise à jour le 2 juillet 2024 à 12 h 19 min
En février dernier, j’ai eu la possibilité de passer de l’autre côté du micro en quelque sorte, étant invité sur le podcast de Camille Faure, entrepreneuse et créatrice de Kazoo, un business de location en ligne d’appareils ménagers très ancré dans une démarche ESS.
Question après question, je reviens sur mon parcours peu classique – d’un réseau de radios associatives dans la région PACA aux studios de France Inter puis de France Bleu en Île-de-France – toujours animé par la fibre entrepreneuriale et l’énergie du « faire » :
« J’étais dans cette énergie du faire. Très vite ça a pris le pas sur mon parcours universitaire, où on est dans un autre temps. […] Même si j’ai toujours gardé cette passion de l’écriture, je voulais agir. Et comme j’avais dû trouver beaucoup de solutions à titre perso depuis tout petit, naturellement j’ai été animé par les gens qui cherchaient des solutions. En fait, je trouve que l’humain est assez réjouissant et enthousiasmant quand il s’agit d’être dans la recherche de solutions. Parfois, même, je trouve qu’il est encore plus intéressant quand il est dans la contrainte : d’ailleurs, on voit que souvent les crises amènent au meilleur après de l’humain. »
Je parle aussi de ma vision de l’entreprise, de ce que ça requiert de diriger un média comme ID L’Info Durable au quotidien, du modèle économique en place et de notre parti pris éditorial. En effet, j’ai toujours été très inspiré et passionné, vraiment, par l’esprit d’initiative et la capacité qu’ont les gens à imaginer des solutions. Aujourd’hui, je crois que ça impacte ma façon de faire du journalisme et le regard que je porte sur ce métier, comment je pense l’écologie et l’aborde à travers ce média. Je l’explique ici :
« Quand on traite des territoires, c’est là qu’on trouve les solutions. Elles ne sont pas dans les ministères, sinon ça se saurait. Eux, ils cherchent juste les signaux faibles et ils essaient d’accompagner comme ils peuvent mais je ne crois pas qu’il y ait de solutions macro formidables où on va tout révolutionner. Non. En fait, il y a autant de solutions que de problèmes et puis parfois ça dépend du territoire, ça dépend de beaucoup de choses. […] Le miel de mon métier, c’est de donner des clés, c’est vraiment canon. J’adore ça ! Et j’ai une présomption, c’est que les gens sont intelligents, ils n’ont pas besoin de moi. Je ne fais pas de la politique aujourd’hui. »
L’épisode est sorti il y a quelques jours, vous pouvez l’écouter dans son intégralité en cliquant sur ce lien